Le télétravail, pourquoi pas ?

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Mode alternatif de travail, le télétravail fait de plus en plus d’heureux ! Intéressons-nous de près à cette évolution professionnelle qui change la vie.

Une question de qualité de vie

« Le télétravail est avant tout un choix de qualité de vie et ceux qui le pratiquent en sont satisfaits à 90 %, selon une enquête BVA publiée le 23 novembre 2015. Pour les télétravailleurs, le télétravail a d’ailleurs des “conséquences positives” sur la qualité de vie (74%), les conditions de travail (68%), la santé (66%) ou encore l’efficacité (65%). Un point de vue partagé par les non-télétravailleurs. » (Magazine Kaizen : Les conséquences positives du télétravail)

Quelques avantages du télétravail :
– gérer son temps.
– réduire ses déplacements (alternative écologique).
– alléger son organisation globale.
– avoir plus de temps pour soi et sa famille.
– améliorer son efficacité dans un temps donné.
– vivre des pauses singulières (balades et autres).

Des télécentres pour pallier à l’isolement

Parmi les inconvénients du télétravail, l’isolement est évoqué. Mais à présent il existe des télécentres mettant à disposition un bureau. Une manière de sortir de chez soi pour se retrouver dans une ambiance plus professionnelle entouré de travailleurs.

« Dans l’esprit de beaucoup de managers ou de syndicalistes, les préjugés sur le télétravail ont la vie dure. Pour les premiers, il est synonyme de travail devant la télé (téléglandouille ou pyjama toute la journée). Pour les seconds il est encore souvent assimilé à un travail à la tâche qui isolerait le salarié chez lui. […] Force est de reconnaître que se retrouver en télétravail tout seul chez soi comporte un certain nombre de risques, parmi lesquels la perte de contact avec ses collègues, ou la désorganisation qui pousse à trop travailler – ou pas assez. […] Dans ces « tiers lieux » entre le bureau et le domicile, on peut venir travailler régulièrement ou ponctuellement et retrouver d’autres télétravailleurs pour recréer une ambiance et des repères de travail. Une centaine de tels lieux existent en France et devant le succès rencontré, leur nombre devrait bientôt doubler. Un service très précieux en milieu rural où ils se font plus rares. » (Magazine Kaizen : Demain je télétravaille dans un tiers lieu)

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Comment s’adapter en douceur au télétravail?

Pour télétravailler dans de bonnes conditions, on pense :
– aménagement d’un bel espace bureau.
– organisation.
– rigueur.
– très haut débit.
– lien social.
– réseau professionnel.
– coworking.
– gestion du temps.
– attention et concentration.

Le Service Public définit le télétravail ainsi (extraits choisis, fiche pratique complète ici) :

–  Le télétravail est une forme d’organisation qui permet à un salarié de travailler ailleurs que dans les locaux de son employeur, de manière régulière et volontaire, grâce aux technologies de l’information et de la communication (TIC).

Le salarié peut donc travailler :

  • chez lui : dans ce cas, il bénéficie aussi du statut de travailleur à domicile.
  • dans un télécentre, par exemple s’il habite loin de son entreprise ou s’il a une profession nomade.

– Le salarié peut être en télétravail soit dès son embauche, soit ultérieurement, à sa demande ou sur proposition de l’employeur.

Le recours au télétravail peut être limité à certains salariés de l’entreprise qui remplissent des critères objectifs prédéfinis (ancienneté minimale, autonomie dans le travail, configuration des équipes…).

Le télétravail peut être partiel ou total : un salarié peut travailler 2 jours chez lui et le reste du temps dans l’entreprise.

Le télétravail doit être prévu :

  • dans le contrat de travail (télétravail dès l’embauche),
  • ou dans un avenant (télétravail en cours de contrat).

– Tous les coûts liés au télétravail sont à la charge de l’employeur : matériel informatique, logiciels, communications, maintenance, frais engendrés par l’occupation à titre professionnel du domicile (chauffage, électricité…).

L’employeur doit également informer le salarié sur les restrictions d’usage des équipements informatiques et de services de communications électroniques, et sur les sanctions prévues en cas de non-respect.

Oser se lancer

Les bonnes questions à se poser :
– Est-ce que ce mode de travail pourrait me correspondre ?
– Mon travail pourrait-il s’adapter à ce mode de fonctionnement ?
– Quelle(s) diffculté(s) serais-je susceptible de rencontrer en télétravaillant ?
– Est-ce que j’imagine un jour, deux jours… la semaine complète en télétravail ?
– Suis-je prêt(e) à faire une demande de télétravail à mon/ma patron(ne) ?

Il n’y a plus qu’à !

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