Je suis d’un naturel optimiste et je préfère en général voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. C’est pourquoi malgré le terme plutôt effrayant de « surconsommation » j’aime entrevoir des alternatives minimalistes qui sont autant de changements positifs que chacun d’entre nous peut envisager dès aujourd’hui.
L’avenir du minimaliste
La slow life invite à placer plus de conscience dans son mode de vie et à privilégier une consommation responsable et durable. « Responsable » se traduit en pratique par exemple par le fait d’acheter des produits locaux. « Durable » implique de penser à long terme notamment en privilégiant la qualité à la quantité. En réponse à cette question autour de la surconsommation, je me plais à dire que je crois fermement à l’essor du minimalisme. C’est d’ailleurs un courant que l’on voit déjà se développer à grands pas et qui, loin d’être vécu comme une contrainte, se révèle être une formidable voie pour se parer de plus de légèreté (au sens premier comme second).
Et si on envisageait des transformations constructives par domaine pour changer la surconsommation en consommation responsable et durable ?
Comment privilégier une alimentation slow ?
L’image d’un chariot débordant de courses prouve à quel point la surconsommation touche l’alimentation. La profusion des marques de gâteaux et autres yaourts dans les rayons des supermarchés réaffirme le propos. Pourtant se nourrir est une de nos priorités, ce qui devrait nous inciter à prendre le temps de bien sélectionner nos produits, à penser des recettes qui permettront de passer de bons moments autour de la table ou encore à nouer des relations avec des producteurs locaux.
Des petits pas pour une alimentation slow :
– Faire le marché.
– Consommer des fruits et légumes de saison.
– Eviter de surcharger son réfrigérateur (au risque de jeter des aliments périmés).
– Prendre plaisir à se rendre chez de petits commerçants.
– Regarder de loin les plats préparés.
– Cuisiner des recettes simples et savoureuses (nul besoin de passer 3h en cuisine pour se régaler).
– Cultiver un carré potager si on en a la possibilité.
– Avant de retourner aux courses, épurer ses placards en créant des recettes juste avec ce que l’on a !
Comment se constituer une garde-robe slow ?
Parmi les achats réguliers, les vêtements, chaussures et autres accessoires, surmènent la carte bleue. Les armoires débordent et l’on ne sait parfois même plus ce qui se trouve au fond du placard. Prendre soin de ses affaires et sélectionner soigneusement ses prochains achats est une piste à explorer contre la surconsommation dans le domaine textile.
Des petits pas pour une garde-robe slow :
– Faire le point sur sa garde-robe actuelle et trier.
– Customiser certains vêtements pour leur offrir une seconde vie.
– A chaque intention d’achat, se demander si on va vraiment en avoir l’utilité.
– Privilégier un vêtement de qualité plutôt que deux bas de gamme.
– Penser à long terme en sélectionnant quelques indémodables.
– Limiter ses sorties shopping (ou achats sur internet) et s’apercevoir du gain de temps qui en découle.
Comment s’initier à des loisirs slow ?
Consommer du loisir. Quoi de plus triste que d’associer la notion d’activité plaisante à la consommation et même à la surconsommation quand on constate les multiples abonnements aux salles de sport et autres clubs associatifs. Sélectionner une activité plutôt que dix, en prenant vraiment plaisir à s’y adonner (sans que ce soit une obligation) et en étant bien présent à ce que l’on fait est une piste intéressante. Dans son livre « Eloge de la lenteur » Carl Honoré parle d’activités contemplatives. Plus que de simples loisirs, ces activités s’invitent tout naturellement au quotidien et font partie d’un mode de vie. Le tricot a le vent en poupe, de même que le jardinage ou encore la marche.
Des petits pas pour des loisirs slow :
– Faire de ses mains.
– Pratiquer une activité « lente ».
– Transformer ses activités en habitudes de vie plutôt que qu’en simples loisirs.
– Se créer un petit bureau créatif à la maison.
– Suivre des cours dans un atelier pour s’initier au tricot ou encore à la couture.
L’avenir de la surconsommation a, à mon sens, ses limites. Des limites dont on prend conscience depuis déjà quelques années. L’épuisement des ressources de notre planète n’est d’ailleurs plus un secret pour personne. Face à ce constat, des inspirations fusent ça et là pour emprunter une autre voie. Le mouvement slow invite ainsi à poser un regard plus conscient et responsable sur sa façon de consommer. Et c’est en avançant petit pas par petit pas que ce grand changement prendra racine au cœur de notre vie.
Et vous quel sera votre prochain petit pas en faveur d’une consommation responsable et durable ?
Cet article fait partie d’un carnaval d’articles inter-blogueurs organisé par le blog Slow World.
Laisser un commentaire