La slackline est bien plus qu’une pratique sportive. Elle représente une voie pour maîtriser un équilibre postural mais aussi, et surtout, pour renforcer son équilibre intérieur.
Le principe est simple : une sangle tendue entre deux points. La slackline a du succès ! On croise désormais de nombreux pratiquants débutants ou experts en la matière. L’occasion de se retrouver dans la nature au fil des saisons et de s’y relier différemment notamment guidé par une contrainte technique, celle de trouver deux arbres à bonne distance. Vient alors le temps de l’installation en plaçant la sangle à 50 cm du sol. On met en place le matériel tranquillement en prenant le temps d’observer dans le détail les arbres qui vont nous supporter, d’écouter les sons alentour, de se familiariser avec son environnement direct. Puis on se lance ! La slackline se fond dans tous les milieux : dans un parc en ville, en forêt, en bord de mer, en montagne… On l’emporte facilement dans un sac à dos, prête à être installée à tout moment !
Maîtriser le corps
La première fois qu’on monte sur une slackline, on se sent vulnérable, on vacille littéralement. On tombe une fois, deux fois, dix fois… Puis on pose un pied à terre une fois, deux fois, dix fois… On travaille en fait la proprioception. Le corps s’adapte à ce qu’on lui demande et intègre au fil des entraînements de nouvelles informations, de nouveaux réflexes. On vit son corps différemment, on lui apprend de nouvelles choses et c’est enthousiasmant, d’autant plus lorsqu’on sent que l’on progresse. On repère peu à peu les muscles mobilisés, on s’aperçoit du travail gainant nécessaire à l’équilibre et on approfondit sa relation au corps en même temps qu’il résiste pour rester debout.
Maîtriser le mental
La slackline invite à un état méditatif. Elle requiert une grande concentration et en même temps que le corps s’équilibre, le mental se renforce. En pratiquant, on travaille sa force mentale : ne pas penser à tomber, fixer un point du regard et ne pas le lâcher, avancer, renforcer sa confiance en soi. Des appuis solides qui font le pont entre slackline et vie quotidienne. Au début de la pratique, on cherche à tenir immobile sur la sangle sans chercher à avancer. C’est une première étape lors de laquelle on apprend à s’équilibrer avec les bras. Puis vient l’heure du premier pas ! On peut s’initier en toute autonomie ou suivre des cours. La Fédération française des clubs alpins et de montagne en propose par département sur son site : http://www.ffcam.fr/slackline.html
Sur une slackline, on vit un moment intense en tête à tête avec soi-même, dans une bulle. A vos marques, prêts, slackez !
La photo ci-contre propose un aperçu de highline et s’adresse à des pratiquants confirmés. La highline est la version extrême de la slackline : la sangle est fixée à quelques mètres de haut (voire des centaines de mètres…).
Pour en savoir plus sur cette discipline et trouver du matériel adapté : Tout est une question d’équilibre (All about balance), c’est le crédo de Slack.fr.
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